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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 11:01

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De  Vulcain Solaire à Fulcanelli 

 

A la fin de septembre 2012, paraîtra aux éditions de la Pierre Philosophale le livre dont vous voyez ci-dessus la couverture provisoire.

 

Ce livre apportera à la fois les précisions données par l'acquisition de la deuxième et dernière lettre retournée en son temps chez le libraire Parisien Pierre Dujols de Valois-Angoulème (1862-1926) et récupérée début des années 1930, par notre prédécesseur Samuel David Cohen Lidiakos, au terme de son enquête personnelle sur les témoins et les proches de Fulcanelli.

 

Dans ce livre, nous reprenons les témoignages qui ont étayé au cours du siècle dernier, la recherche de l'identité de Fulcanelli, comme aussi le rôle prépondérant et pour nous, incontournable, de son disciple Eugène Canseliet.

 

La lettre en date du 7 mai 1906 vient donc préciser l'identité réelle de l'ingénieur alors à la retraite, de manière indubitable.

Le lecteur sera surpris de voir surgir le rôle de l'écrivain Raymond Roussel (1877-1933) dans la génèse première des oeuvres aujourd'hui mondialement connues sous le nom de Fulcanelli.

Il prendra aussi connaissance de la proximité, autrefois signalée par Eugène Canseliet, de l'alchimiste parisien avec Pierre Curie, dont il est question puisque la lettre est écrite dans les jours qui suivent la disparition accidentelle et tragique du grand scientifique français.

D'autres personnalités sont aussi brièvement cités dans cette missive. Ils sont aussi l'objet d'une approche éclairante, dans la mesure de ce que nous avons pu trouver à leur sujet.

Ensuite, ce livre contient divers éclairages sur le contexte ésotérique de l'alchimie, la transmission immémoriale de ses données, diverses données sur la théorie et la pratique que nos anciens nous ont laissé en héritage.

La forme libre que nous avons donné à ce complément de témoignage provient de ce que seule la transmission orale comporte l'essentiel, et que l'écrit est insuffisant à " véhiculer ". Cette  " information " concerne tant la " matière " que sa destruction alchimique indispensable.

Les bifurcations et déformations que comportent les écrits faisaient jadis (lors des initiations antiques et encore médiévales jusqu'à la grande cassure de la fin du XIVème siècle en Europe) l'objet d'objurgations, de mises en garde diverses, qui dans leur forme étaient susceptibles à rendre respectueux et timides les " apprenants ".

Aujourd'hui, sur les "autoroutes" de l'information, tout un chacun s'érige en juge de l'écrit, qu'il soit ésotérique ou simplement de communication courante. 

Ce que ce " tout un chacun " ne voit pas, c'est que son jugement le dévie sur une trajectoire où il se prépare à la nuit, peut-être irréversible....

C'est pourquoi, à chacun d'entre vous, je vous souhaite la prudence du jugement, la philosophie la plus large, mais pas aveuglément confiante pour autant, en lisant tout livre quelqu'il soit !

Le nôtre n'échappe pas à la règle ésotérique suivante : révéler c'est cacher, taire c'est permettre de faire partiellement le chemin.

En vertu de quoi, effectivement, on nous reprochera donc de ne pas avoir tout dit. Nous sommes tenu à cet égard. Nous devons rendre des comptes, philosophiquement parlant bien évidemment, à nos amis qui espèrent que le moindre écrit en alchimie, ou en ésotérisme plus généralement, respecte la règle énoncée ci-dessus.

Si aujourd'hui, dans la continuité des recherches et écrits de Walter Grosse, il  est permis de donner l'identité civile de Fulcanelli, c'est parce qu' en son temps, Eugène Canseliet a donné suffisamment de renseignements, qui, tels des petits cailloux sur la route, ont permis cette identification.

Eugène Canseliet, attendri par l'attitude de la jeunesse admirative des oeuvres de Fulcanelli, a laissé se déposer de son mouchoir de route, les petites pierres qui ont permis à Walter Grosse de patiemment faire les recherches dont il a tenu informé les lecteurs d'internet par son premier blog entre 2006 et 2009. Puis, il a publié son résultat dans :  Fulcanelli, un secret violé. Ensuite, en 2011, il a précisé encore dans son second ouvrage, une foule de détails qui permettent d'affirmer l'équation : Paul Decoeur = Fulcanelli.

Pour notre part, notre blog en atteste largement, nous avons pu bénéficier de pièces qui viennent en confirmation, non seulement du bien fondé des déductions du Sherlock Holmes portugais, Walter Grosse, mais aussi, de TOUTES les petites pierres laissées sur le chemin par Eugène Canseliet.

Vous en tirerez vos conclusions, amis lecteurs.

Je vous remercie de votre visite sur ce blog, en cette fin d'août 2012.

 

Je dédie spécialement cet ouvrage à TROIS personnes : 

 

A Eugène CANSELIET (1899-1982) pour l'immense travail d'alchimiste et d'homme d'esprit et de coeur qui a suscité tant de vocations, dont la nôtre ;

 

A FILOSTENE SENIOR , sans qui nous n'aurions jamais rien écrit ;

 

A Walter GROSSE (1976), grâce à qui la véritable Vie de Fulcanelli peut enfin reprendre du relief, de la couleur et échapper aux interprétations de toute nature ;

 

Il est temps de signaler le lien avec les éditions de la Pierre Philosophale, sur la page relative à la publication dont il est question ici :

link

 

Enfin, remerçions particulièrement encore deux personnes sans qui la deuxième lettre n'aurait pu être diffusée :

mon cher ami Laurent,

la grande Dame du Dauphiné, discrète alchimiste, mais Dame de la Vigilance, dont l'esprit de vérité est dans la stricte conformité du Chemin.

 

Merci à tous.

 

 

 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 09:31

Bruxelles, le 8 mai 2012,

 

un an déjà ! 

 

Oui, Amaryllis, une année est passée et l'effet du Colloque Fulcanelli s'estompe peu à peu des mémoires.

Mais, c'est un effet logique et normal. 

La réunion de tant de personnes investies en et autour de l'alchimie a été le formidable creuset d'une énergie positive. C'est ce qu'il faut garder en mémoire.

J'aurais aimé consacrer plus de temps à chacun des contacts qui s'est noué alors, mais, voilà, l'inexorable distance, les nécessités du quotidien nous écartent progressivement de cet ancien partage.

Comme dit en commentaire, des écrits vont paraître cette année sur des alchimistes du XXème siècle. 

Dont la deuxième mouture de l'écrit que je consacre à Fulcanelli.

Le livre sera en deux parties, la première sur le grand alchimiste parisien du début du XXème siècle, la seconde sera un tour d'horizon de la théorie alchimique, accentuant cette fois les sources anciennes, et en particulier, certains passages de Zozime de Panopolis ou de Raymond Lulle. 

Et aussi, un dialogue inédit, qui mettra à jour, je pense de façon totalement insolite, les sources " primitives " de la Tradition immémoriale.

Comme annoncé aussi en commentaire, quelques nouveaux textes spécifiques sur l'alchimie seront prochainement insérés sur ce blog.

 



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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 10:07

Nous avions décidé de scinder en deux parties le blog consacré initialement à l'alchimie.

 

Nous vous faisons savoir qu'à partir de ce premier octobre 2011, ce que nous avons intitulé : L'autre réalité du Temps , sera traitée sur une plateforme distincte dont voici l'adresse :

link 

http://astrologia-filostene.blog4ever.com/

 

Cela permettra de conserver chaque espace d'expression à son intitulé le plus adéquat.

 

D'autre part, en novembre prochain, le blog consacré à l'alchimie sera réactivé et acceuillera de nouveaux articles, tournés cette fois vers la pratique, les minéraux et le temps.

 

Nous avons, grâce à la coopération de certaines personnes qui se reconnaitront, bel et bien acquis les documents dont nous parlions en mai dernier.

 

Ils sont bien réels ! Et ils ouvrent une perspective encore plus précise sur la " galaxie Fulcanelli " et sur la rédaction des deux livres si réputés.

 

Mais nous laisserons temporairement ces longs moments consacrés à parler d'alchimistes, pour plonger dans une vision globale ésotérique et conforme à la Tradition immémoriale, pour reprendre l'étude alchimique, dans ses textes, ses symboles, sa pratique.

 

Ainsi, conformément à la volonté de nos deux prédécesseurs, une expression contemporaine de cette merveilleuse aventure qu'est l'alchimie pourra se poursuivre.

Que chacun sache qu'il ne saurait être ici question de personnalités. Si vous pouviez ressaisir aussi ce sens du respect confondu des Anciens, qui passent en déformant volontairement l'image précise de leur humanité au profit du SANG DE LA PIERRE, il n'y aurait plus de doute alors sur cette Parole :

 

" 21. Pierre donc, en le voyant, dit à Jésus : " Et lui, Seigneur, quoi ?" 

" 22. Jésus lui dit: " Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je revienne, qu'est-ce que cela te fait ? Toi, suis-moi ! "

 EPILOGUE de l'évangile selon Saint-Jean.

 

Mes amicales salutations au lecteur. 

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 10:55

Bonjour à tous,

 

nous avons reçu de Filostène la difficile mission de faire basculer le blog vers une dimension plus globale, avec l'homme au centre de la réflexion.

Un difficile pari parce que le milieu ésotérique est solidement compartimenté !

Certains esprits forts nous rirons au nez. Les plus patients d'entre vous verront peu à peu le pont entre deux disciplines réputées ésotériques.

 

Nous prenons ainsi le chemin afin de faire mieux appréhender une dimension fondamentalement humaine, mais universelle par son langage, ses moyens, son propos central.

Celui-ci est de faire comprendre les débuts d'une conscience élaborée du Temps, de la Conscience et du Combat universel entre Lumière et obscurité.

 

Le Temps est le facteur premier qui élabore la conscience humaine.

 

Il est mesurable.

 

Pour ce faire, sans autre instrument, l'homme a dû prendre ses repères dans la Loi première : alternance du nyctémère. Jour et Nuit.

 

La Conscience est une accumulation de moments, en fonction du Cosmos proche et lointain. Une élaboration mentale qui prend ses repères, ne naît pas dans un environnement quelconque. Tenir compte de ce fait est plus éclairant que de nier cette dimension.

Nous sommes culturellement influencé par l'énorme complication (et la richesse qui en découle, forcément...) qu'a apporté la montée en puissance des sciences et des techniques.

Cet enrichissement matériel a été de pair avec un changement collectif de mentalité, peu à peu, génération après génération, pour le meilleur et le pire.

La progression, c'est à dire, l'amplification du processus de développement technique, a détourné l'homme de l'autre dimension, celle de sa conscience intérieure.

Par conscience intérieure, nous nous devons de philosopher quelque peu.

Conscience intérieure : un carrefour.

 

Soit suivre la voie de la Foi, soit suivre celle de données immémoriales, ou historiquement déterminées, que véhiculent les sciences ésotériques, appelées généralement : Tradition.

 

La Tradition est un ensemble de concepts, transmis (oralement puis de manière écrite) de génération en génération, de personne à personne. Cet ensemble peut être l'alchimie par exemple, où la technique manipulatoire doit être encadrée par une réflexion approfondie sur la nature minérale conçue comme susceptible de Vie, d'évolution. 

 

L'alchimie se consacre ainsi au plus ingrat des travaux d'Hercule ! 

Se confronter à la partie la plus rude de la Nature, la plus inerte, en apparence, et en faire surgir des matières toujours plus ouvertes au rayonnement intérieur et extérieur. Cette leçon perpétuelle d'investigation est à la fois la plus noble des pratiques ésotériques, et aussi la plus décriée, puisqu'en principe, rien de bien neuf ne sortira du métal ou du minéral qui ne soit prévisible par la science physico-chimique....

A moins que ! Avis aux amateurs assez courageux, et selon les esprits forts, inconscients ou fous pour se dépenser dans une telle pratique.

 

D'autre part, la Foi, autre branche du carrefour, porte et déplace les montagnes. Elle permet de franchir assez aisément les obstacles, par adhésion affective. Elle brûle les réticences de l'intellect qui réprouve le saut dans l'invisible et freine constamment la conscience dans cet élan.

 

Le Temps fait naître la conscience, disions-nous.

 

La nature nous permet de mesurer par le rythme et le balais des mouvements de l'environnement céleste, la progression de la conscience.

 

Détaillons cet environnement et son lien avec l'homme intérieur.

 

Le Soleil visible, est le principal mobile. Le centre de l'élaboration de la conscience. Et donc, la cristallisation progressive de l'individu, en tant que centre unique.

Et donc, la source de l'égo-monde.

Nous disons égo-monde, pour distinguer égocentrisme de l'élaboration de la conscience saine, et non, tout de suite, par la caricature de l'égo déformé, qui est actuellement une véritable manie de la conversation : trop d'égo, pas assez d'égo, toujours l'égo décrié comme une tare.

 

L'égo-monde est l'unité consciente individuelle. Un Monde en semence. A son origine.

 

Dans la mesure du Temps, il y a deux directions. Une individuelle, domestique, quotidienne. Une seconde, collective, plurielle, pluri annuelle.

Gardons à l'esprit ces deux dimensions. 

Si le Soleil et la Lune peuvent être immédiatement commensurables, par leur cycle de la lunaison, quasi mensuelle, l'autre dimension, est basée sur le modèle du cycle de Jupiter - Soleil, soit une base duodécennale ( 12 années).

La connaissance du rythme cosmique est très ancienne. Les acquits scientifiques ont permis de faire prendre un relief tout à fait exceptionnel à ce mode de connaissance à la fois astrophysique et aussi astrologique.

 

L'homme étant comparable à une semence terrestre, la position dans le cosmos de la planète Terre est aussi fondamentale pour l'appréhension de l'autre réalité du Temps.

 

La Terre est entourée, dans la dimension individuelle, de deux planètes fondamentales : Vénus à l'intérieur, Mars à l'extérieur.

La conscience a donc, du point de vue de l'autre réalité du Temps, deux dimensions ( individu - collectif ), deux mesureurs ( Soleil - Jupiter ), deux axes de développement ( Vénus - Mars ). Ces derniers correspondent à la matérialisation de cette conscience : désir - action - conséquences (satisfaction - échec).

 

La naissance de chaque individu correspond en réalité à la conjugaison de trois dimensions imbriquées.

La semence héréditaire, le terreau éducatif, le ciel du moment de naissance comme environnement universel.

 

Pensons que chaque conscience est une collection de germes planétaires, dotés ou non de possibilités selon la transmission génétique, et favorisés ou non selon le terrain dans lequel elle peut se développer.

 

Penser autrement serait forcément ignorer une de ces trois dimensions.

 

L'entrée dans une réflexion plus technique, souvent nommée astrologie et fortement décriée par les esprits forts, demendera de plus amples commentaires.

 

Mais le principe est ici posé. 

 

N'oublions pas ces bases concrètes que sont l'hérédité et l'éducation avant de commencer à deviser sur l'environnement universel.

 

Les deux bornes posées que sont le Soleil et Jupiter, l'individu et le collectif, que nous apprennent les données collectées par l'astrophysique.

 

Le Système Solaire, qui concerne au plus haut chef, la Terre, est actuellement appréhendé comme un ensemble de HUIT planètes : MERCURE, VENUS, TERRE, MARS, JUPITER, SATURNE, URANUS, NEPTUNE.

De ce système, on peut répartir en planètes rocheuses, les quatre premières, et en planètes gazeuses les quatre suivantes.

 

Autrement pensé, une zone ignée et rocheuse, qui s'étend du Soleil central à la zone extérieure de la ceinture de cailloux nommés astéroïdes, et ensuite une zone fluide de planètes de grande dimension dont la borne extérieure est à nouveau une zone rocheuse dite ceinture de Kuiper.

 

Habitués à ce que l'on dénombre neuf voire dix planètes, la description ci-dessus aura suscité une interrogation. Que faisons-nous de PLUTON découverte en 1930 par Percival Lowell, voire de la planète ERIS découverte en 2006, et dont les éphémérides (position dans le référentiel zodiacal) ne sont pas encore actuellement diffusées ?

 

Et bien, nous ne les oublions pas, bien entendu. Mais, elles ont été rejetées actuellement par les conventions astronomiques au rang des planètes naines.

 

Sans trop verser dans les détails techniques, disons d'emblée que même au rang de naines, elles n'en sont pas moins bien réelles, et donc, les intégrer dans la réflexion humaine, dans la recherche de l'autre réalité du Temps est loin d'être vain ou inutile.

Mais, comme nous n'en sommes qu'au début de notre réflexion, nous en resterons là pour le moment.

L'intérêt que peut avoir toute cette cartographie des planètes provient de ce que seule cette dimension explicite les capacités individuelles et son ajustement au destin collectif. Trouver les clefs d'interprétation de cette dimension cosmique fut de tout temps à la fois le souhait de nombreuses personnes, et à la fois l'objet de la réprobation des esprits forts.

Mais, il nous a aussi semblé essentiel de bien tirer les enseignements de la dimension ésotérique d'une telle recherche. Ces enseignements valent pour tout domaine de recherche qui intègre la Conscience comme champ d'application de cette dimension.

 

Les mythes, les symboles ne sont pas de simples éléments graphiques ou des histoires arbitrairement décrites. Elles émanent vraiment d'une Conscience plus large, collective et nous font passer dans une nouvelle dimension : 

 

L'autre réalité du Temps.

 

Ainsi, le Ciel est peuplé d'autant d'Argus, que sont les étoiles, comme autant de fenêtres schématiquement ramenées au chiffre symbolique de 50 constellations qui sont autant de Compagnons de Jason dans sa quête de la Toison d'OR.

 

Toise : instrument de mesure.

D'OR : passer le métal au dehors.

 

A bientôt.

DENEB CYGNI




 



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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 23:06

Pour une fois c'est promis, nous allons faire court ! 

 

Dans une lettre, prochainement en notre possession, et à laquelle nous avons fait déjà allusion, il est question de plusieurs personnes qui ont gravité autour du grand Fulcanelli.

 

Nous avons évoqué Grasset d'Orcet et un lecteur du blog, Salilus pour ne pas le nommer, nous a résumé les liens qui peuvent baliser une approche plus profonde de l'oeuvre et la personnalité de l'ami de Fulcanelli.

 

Dans la lettre, outre qu'elle servira à l'éclaircissement de la génèse complexe du Mystère des Cathédrales, nous avons lu un passage bien précis, qui parle d'un ami de Raymond Roussel et de ses sept hippocampes !

 

Le nom de cet ami avéré de l'écrivain, poète, homme de lettres français, nous a surpris.

 

Il s'agit de Vincent de Campagna !

 

blason-Champagne.jpg


 

Uber Campagna pourrait ainsi se rapporter à un autre personnage, totalement obscur et inconnu actuellement, qui a en croire notre source écrite, est pour quelque chose dans les liens entre l'écrivain fortuné (et infortuné selon la gloire du monde) Raymond Roussel et l'alchimie.

 

Richard Khaitzine voit clair lorsqu'il écrit dans un commentaire sur la notice de wikipedia consacrée à Roussel, qu'il faut voir dans Locus Solus le roman clé de l'oeuvre de ce dernier.

Khaitzine précise en outre l'importance de l'alchimie signalée par André Breton dans Fronton Virage (1948) lequel pointe du doigt aussi la Poussière de Soleils et l'Etoile au front, comme oeuvres secondes mais articulées autour du Locus Solus.

 

Le lecteur tenace de ces oeuvres difficiles sera alors édifié d'apprendre qu'Eugène Canseliet a disposé dans sa seconde édition des Deux Logis Alchimiques, une série de mots et de propos destinés à souligner l'importance de Raymond Roussel dans la " galaxie Fulcanelli ". (voir Fulcanelli exhumé dans le chapitre consacré à Eugène Canseliet)

Enfin, pour en revenir à Campagna, nous avons été à la fois surpris et ravi d'apprendre qu'il existe un autre document qui exhume ce fantôme de l'ombre des êtres disparus.

En effet, un exemplaire de la Poussière de Soleils dédicacé par son auteur à Vincent de Campagna est actuellement en vente dans le catalogue de la librairie des Argonautes au prix de 2000 euros ! (lot 427)

La dédicace est ainsi libellée : " Et de ces millions de Soleils, chacun est le pivot de quelque univers ! "

Nous avons ainsi une confirmation extérieure du contenu de notre source qui parle bien d'un curieux ami de Raymond Roussel.

 

Roussel-poussiere-soleils_0002.jpg

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 10:46

Au cours du colloque Fulcanelli il nous arrivé à deux reprises d'expliquer un point important de la biographie de Grasset d'Orcet qui pourrait faire comprendre son amitié un peu spéciale avec Fulcanelli.

Nous avons écrit dans Fulcanelli exhumé que l'auteur du Mystère des Cathédrales et des Demeures Philosophales - décrit comme un ami proche de Grasset d'Orcet par Eugène Canseliet - ne cite pour ainsi dire pas du tout l'archéologue du Cantal dans ses deux ouvrages, ce qui, à l'occasion des passages relatifs à la cabale hermétique et à la langue des oiseaux peut surprendre.

 

Effectivement, le seul passage où il est fait mention de Grasset d'Orcet, explicitement, se trouve dans le chapitre rajouté de la croix cyclique d'Hendaye, c'est à dire dans la seconde édition du Mystère des Cathédrales. En clair, un rajout sous la responsabilité d'Eugène Canseliet sur la base d'un chapitre non publié du Finis Gloriae Mundi fantômatique.

Lorsque l'on s'informe correctement de la vie de Claude Sosthène Grasset d'Orcet (1828-1900), par exemple dans l'excellente page web : 

//grassetdorcet.sost.free.fr/   (cliquez ensuite sur le lien biographie dans le bas de la page)

on lit la vie pleine de déboires de l'aventurier archéologue qui fait des découvertes significatives dans l'Ile de Chypre, et qui au lieu d'être reconnu comme scientifique de valeur, se voit éclipsé par des envoyés de Napoléon III tels qu'Ernest Renan, Waddington, de Voguë et surtout, par un élève de Viollet-le-Duc, Duthoit qui est crédité historiquement de l'importation au Louvre d'une gigantesque statue de 14 tonnes, nommée cratère d'Amathonte.

Grasset d'Orcet, outre les déboires d'âme, fut ruiné successivement par la guerre d'Italie (spoliation patrimoniale) et par un intermédiaire technico-commercial qui lui fournit des machines tronquées. Machines qu'il estimait être l'outillage nécessaire afin d'assumer son autonomie financière sur l'île ! Outre qu'il avait espéré en vain des subsides du gouvernement impérial, il rentre bredouille, terrassé par un sort injuste en 1865.

Il se lie alors avec des intérêts anglais et devient le collaborateur central de la Revue Britannique à partir de 1873.

Bernard Allieu dans le sillage d'Eugène Canseliet, lui a rendu justice en publiant deux tomes de Matériaux cryptographiques dans sa maison d'édition Les 3 R.  

Les curieux articles que Grasset d'Orcet publia sous la troisième république n'ont pas manqué de susciter de l'intérêt chez les lettrés de l'époque. 

Notre ingénieur fut sûrement de ceux qui établirent alors un contact dès qu'il fut question d'écriture phonétique cachant par des rébus très indétectables des consignes guerrières placées dans les oeuvres d'art, de la littérature, voire du sens de l'histoire même.

L'histoire de France revue par Grasset d'Orcet est déconcertante voire par endroit hallucinante !!!!

Sa grille de lecture se décompose en deux fragments complémentaires. D'une part, techniquement, il démonte un à un les éléments du grimoire ou grammaire du squelette des mots, ce qui a un attrait pour tous les chercheurs en devises cachées, en cryptogrammes les plus divers.

D'autre part, en pleine métamorphose socio-politique, la troisième république en prend plein la figure pour ses personnages fondateurs !

Tout y passe : les frasques ménagères entre Catherine de Médicis et Diane de Poitiers avec le terrible et incorrigible Henri II lutte entre la quinte et la quarte ; un Louis XVII canadien venu mourir sur les champs de bataille lors des guerres napoléonniennes, supprimé par sa propre famille (et vlan pour les Bourbons et Henry V en particulier) ; le pacte de famine (encore contre les Bourbons) ; et surtout Jeanne d'Arc, représentative d'une corporation des Brandelys  envoyée à Charles VII par les cornards (restons polis : sonneurs de corne ou de cor !) de Saint-Marcel de Langres pour offrir au roi susdit, son épée Bran et le conduire à la victoire non sans lui remettre d'abord.....

la clef des cloches et autres sonnettes.......

Magnifique que cette histoire française revisitée par un homme bien décidé à se venger de l'humiliation totale subie au cours de ses aventures archéologiques.

Et voici (enfin !!!! pffff) où nous voulions en venir.

Fulcanelli recueillit chez son étrange ami, et son aîné de 11 ans, outre le matériel de serrurerie (l'atelier des mots anciens et les rossignols pour faire ouvrir les secrets des grimoires), l'âme d'un complice en infortune du sort !

Tous deux ils durent bien s'amuser à imaginer les grands hommes de leur époque, si guindés, si amidonnés du col, lisant un tel vitriol sur les reliefs de l'histoire de France.

Mais, chuut , promis, Fulcanelli jura à son chef serrurier le silence total sur le moyen d'ouvrir la cage du rossignol, et lui conserva une profonde estime.

Nul doute, qu'il alla en décembre 1900, à Cusset (Allier) se recueillir dans ces froides journées, sur le tombeau d'un homme pourtant bien né mais affligé d'un sort néfaste.

 

En souvenir du Colloque Fulcanelli ( MMes G.D.et A.de C.)

 

Dernière chose : ne manquez pas de visiter la page nouvelle, où des photos et documents complètent l'édition actuelle du Fulcanelli exhumé.



 


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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 07:52

Le mercredi 11 mai 2011.

 

Ceux qui ont eu le plaisir de se rendre au Colloque consacré au grand alchimiste Fulcanelli garderont toujours cette étonnante vibration dans le coeur, mélange de la chaleur du Midi de la France tant vantée, avec raison, et le souvenir d'échanges tous cordiaux, amicaux même, et disons-le pour ceux qui ne pouvaient être présents, chaleureux.

 

Notre étonnement fut tel que nous suspendons notre désir de terminer notre intervention sur la toile du net, pour la raison suivante.

 

Les documents apportés dans le Fulcanelli exhumé sont une amorce de solution à la grande énigme de la personnalité de l'auteur des Demeures Philosophales et du Mystère des Cathédrales.

Mais, nous le comprenons bien, une amorce seulement. Il faudrait donner plus de détails de façon à ce que la documentation devienne suffisament probante pour emporter la conviction, l'adhésion des lecteurs.

 

Certains passages du Fulcanelli exhumé ont été mal compris. Je laisse pour l'instant complètement de côté le chapitre consacré aux F.C.H. Trop incomplet, ce chapitre qui fait pourtant 167 pages des 381 que comporte le livre, devra être complété et renourri d'autres constats que nous avons fait depuis l'achèvement de sa rédaction. Il est toujours difficile de donner à son éditeur une date butoir pour la remise du manuscrit et son examen. 

A fortiori pour un tel pan d'histoire secrète, c'est même de l'ordre de l'impossible. Du moins si l'on veut faire comprendre le bien fondé de cette évocation et son analyse.

 

Nous aurions là du pain sur la planche pour quelques années....

 

Revenons à Fulcanelli. 

 

Précisions utiles.

 

D'un contact récent avec la veuve de Filostène nous avons appris qu'il y a encore en sa possession au moins une lettre écrite qui concerne Fulcanelli.

Nous ferons l'impossible pour la récupérer. 

Mais, en nous assurant qu'il ne s'agit pas de tentative à renouveller ensuite.

Que les choses soient bien claires.

 

D'autre part, de ce que nous avons aperçu de cette lettre, nous pouvons vous dire ceci.

Le Mystère des Cathédrales était en chantier dès 1895-1900.

Les Demeures Philosophales entre 1900-1910.

Paul Decoeur s'est toujours entouré de collaborateurs dans ses projets.

Pourquoi ?

Très simple : la priorité au fourneau, à l'expérimentation.

Deuxième élément : il savait rédiger mais le temps nécessaire lui a toujours paru empiéter sur sa volonté de travailler à ses recherches.

Il a donc, étant altruiste bien qu'assez secret et surtout anti-mondain, délégué à une sorte de  " comité de rédaction " la tâche principale de mettre solidement en forme ce qu'il voulait faire passer.

Une alchimie noble, forte de ses valeurs, jalouse de ses découvertes, suggérées dans les limites du transmettable.

Pour nous, il ne fait pas de doute que l'on a travaillé à ces fameux livres pendant près de trente ans, pour chacun d'eux.

Il y aurait eu ainsi trois périodes nettement distinctes.

Celle du démarrage du projet. Peut-être s'agissait-il alors de fondre dans un ensemble compact ce qui se rapportait aux cathédrales défrichées alchimiquement avec les demeures civiles.

Ensuite, à partir de 1906, une seconde équipe se met en place. La date provient de ce que nous avons pu lire dans la lettre encore en possession de la veuve de Filostène senior.

Les deux personnes alors chargées d'agir, sur demande expresse de Paul Decoeur, nous y insistons, ne sont autres que Pierre Dujols pour la partie texte et Julien Champagne pour les illustrations.

La troisième période après guerre, montre que quelque chose s'est produit qui a empêché la parution du mystère des cathédrales.

La lettre que nous avons publiée, datée d'avril 1911, nous fait savoir qu'un chapitre sur Chartres était en cours d'élaboration à ce moment précis. Mais que c'était le destinataire de la lettre, à savoir Paul Decoeur, qui devait trancher sur l'utilité de ces quinze feuillets sur Chartres à savoir :

"J'ai rendu à Champagne les quinze feuillets sur Chartres,j'ignore s'il compte s'en inspirer pour le texte à publier sur cette cathédrale.Vous verrez si l'utilité de cette brochure est réelle ou simplement à vocation artistique."

L'exégèse de ces deux phrases est difficile. Pierre Dujols demande à Paul Decoeur si les quinze feuillets doivent servir de base à un  texte à publier sur Chartres, mais le terme de brochure fait penser qu'il pourrait s'agir d'une publication indépendante du Mystère tel que nous le connaissons dans sa version définitive bouclée fin 1925.

Champagne apparaît aussi ici comme relativement autonome par rapport aux deux autres protagonistes. On attend de Champagne quelque décision. Paul Decoeur attend certainement quelque chose de son illustrateur. Et Pierre Dujols de son côté semble remplir à ce moment précis le rôle de comité de première relecture.

Pourtant, vers la première guerre mondiale, 1914, Henri Coton-Alvard affirme avoir lu un manuscrit écrit de la main de Pierre Dujols.

Et tous les lecteurs avisés du Mystère des Cathédrales le savent, il y a bien quelque chose qui manque dans ce livre. Si ce n'est l'évocation de Chartres manquante, en plus le chapitre de Bourges parle en fait de deux logis alchimiques, le palais Jacques Coeur et le palais Lallemant et non la cathédrale de Bourges.

L'anomalie est claire. 

De mystère des cathédrales, il n'y a plus que deux belles cathédrales : Paris et Amiens. Bourges est éludé, Chartres a disparu en cours de rédaction.....

 

Et si c'était cela qui avait persuadé Paul Decoeur de demander après-guerre à son jeune disciple Eugène Canseliet de rédiger à son tour une mouture définitive en fonction des chapitres qui avaient résisté à l'érosion des feuillets?

Et si Champagne avait eu sa responsabilité engagée dans cette érosion et cette disparition ?

Geneviève Dubois, la meilleure spécialiste de ces personnalités de la Belle Epoque et de l'après-guerre avec Jean Artero, nous dit déjà dans son Fulcanelli Dévoilé publié en 1992 ( Dervy) que Champagne avait conclu un marché et une collaboration avec René Schwaller de Lubicz pour découvrir le secret des vitraux " alchimiques " de Chartres. Elle nous fait savoir que cette collaboration a perduré jusqu'aux dernières années de vie de Champagne, sans toutefois aboutir à un résultat concret (voir page 126 du Fulcanelli dévoilé Geneviève Dubois 1992, Dervy).

Cette collaboration ne fait-elle pas comprendre qu'il y eut ainsi, après la première guerre mondiale, deux tandems, Champagne -Schwaller d'un côté, Fulcanelli- Canseliet d'autre part. Et que ces deux derniers travaillèrent alors ensemble, le rôle de Champagne étant cantonné à celui de simple illustrateur ?

Cela expliquerait pourquoi Canseliet, qui, lui, avait toute la confiance de son Maître, aurait ainsi fait disparaître le rôle central de Champagne de la période précédente, et traité  Schwaller de " personnage inquiétant " comme dit dans les alchimiques mémoires ......

Nous donnerons notre analyse ultérieurement sur cette stratification et répartition des matériaux.

Dans un prochain article, nous donnerons plus d'informations sur ces périodes qui semblent peu à peu prendre consistance, et demandons au lecteur de comprendre que les nouvelles clartés provenant du courrier de 1906 (simplement lu rapidement)  nous éclairent déjà sur un avant et un après la période où Champagne et Dujols ont travaillé à l'élaboration du Mystère des Cathédrales et dont les illustrations produites vers 1910-12 ont été reprises dans la version définitive.

 

A plus tard donc dans cette perspective de plus de clarté.


 

 

 


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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 21:10

 

Mardi Saint 2011 

 

 

Sur cette Pierre Il a bâti son Eglise en terre Romaine; 

 

De Paul Il a enjoint de faire prononcer son Règne;

 

Par Eugène, il fit poser son scel;

 

Par Julien il donna la vision et sa certitude ; 

 

De René il prit le Feu et le fit revivre.....

 

 

 

Les Cinq prénoms énoncés ainsi résument ensemble la dimension totale du Mythe Fulcanelli et l'année présente est signée déjà d'une forte concentration de l'esprit de tous ceux qui ont aimé, apprécié, lu et relu, comparé, sondé les deux livres les plus cités de toute la bibliographie de l'Alchimie contemporaine.

Le Mystère des Cathédrales     et  les Demeures Philosophales.

 

Notre premier article était rédigé afin de signaler des anomalies dans la première de ces deux oeuvres.

Notre dernière intervention sera de vous convier à admettre que ce " Mythe " n'est ni une fiction pure, ni la seule et unique marque d'un homme, qu'il se prénomme Pierre, Paul ou Jacques.....

 

De Pierre Dujols est peut-être née une impulsion fondatrice, que nous situons vers 1910-11 environ. Dès ce moment, le mystère des cathédrales est en chantier. Les illustrations signées et datées par Julien Champagne ainsi que le frontispice en font foi. 1910 1911.

Dans la lettre inédite que nous venons de publier, qui a l'avantage de se situer en avril 1911, un échange de correspondance entre Paul Dec.... et Pierre Dujols (qui écrit la lettre) nous fait savoir qu'une quinzaine de pages sont en circulation entre ces deux personnes et Julien Champagne....

Avec le concours qualifié de la maison d'édition des 3R ( Allieu ) Jean Artero et toute son équipe (les trois Artero) ont publié fin de l'année dernière le manuscrit jusqu'alors inconnu, rédigé par Jean Julien Champagne en 1908 et nommé   La Vie Minérale .  

L'existence de ce manuscrit postule avec netteté un Champagne écrivain en alchimie qui était jusqu'il y a peu inédit.

Paul Dec, que nous avons une bonne série de raisons de nommer Decoeur, semble un personnage central dans l'affaire du Mystère des Cathédrales.

Central mais aussi curieusement assez passif !

Lorsque nous savons qu'il s'agit en 1911, d'un septuagénaire, nous avons la faiblesse de penser que la gloire littéraire sur le tard ne le chatouille pas plus que le duvet d'un canard sur le cuir d'une vache....

Nous ignorons la suite donnée avant-guerre à cet oeuvre en gestation.

Pierre Dujols profite en 1914, pour publier sous le pseudo de Magophon son Hypotypose, à juste titre, réputée.

Il n'est alors plus question de parution et c'est la catastrophe d'août 1914.

Après guerre, la donne a changé. Paul Decoeur est toujours aussi actif, recevant chez les de Lesseps, quantité d'hommes considérables, des politiques au jeune homme Eugène. Actif au laboratoire, passif pour tout ce qui concerne les  " notes " et le  " manuscrit " consacré aux cathédrales.

Les notes ce sont ce magma d'informations contenues sous forme de petites notices. Ceci d'après le témoignage d'Eugène qui devient progressivement un personnage clé. Nous sommes alors au tournant de 1920.

Julien Champagne a longtemps travaillé avec la deuxième génération des de Lesseps, nous entendons par là, les plus jeunes fils du second mariage du patriarche Ferdinand de Lesseps. 

Encore une fois Jean Artero a souligné par ses brillants articles et par son petit livre fort bien illustré : Alchimie de Lesseps, la proximité de l'artiste avec Paul, Bertrand et Ferdinand Ismail de Lesseps. 

Puis vers 1922-23, survient un tournant brutal : l'entourage des de Lesseps disparaît avec "Fulcanelli" comme nous avons coutume de l'appeler aujourd'hui, probablement un peu naïvement.....

Walter Grosse, le Champollion du véritable alchimiste Paul Decoeur, surnommé Vulcain Solaire, nous a donné nombre de détails qui entérinent l'identité physique du  " troisième personnage" celui qui dans l'équation de départ Dujols - Champagne, tenait le rôle du   X    !

"Souffre et potasse pour obtenir le titre d' X"  ou de Polytechnicien dit le récipiendaire ou taupin....

Vers 1923, d'après Eugène Canseliet, on se remet au travail, littéraire s'entend, et en deux ans de temps se dessine la première édition du Mystère des Cathédrales. 

Si l'oeuvre avait été de Julien Champagne, croyez-vous vraiment ami lecteur, qu'il aurait eu besoin d'Eugène Canseliet pour le rédiger ???????

Pourquoi alors, s'il s'était agi de produire un pur pastiche d'un manuscrit déjà largement rédigé avant guerre par Pierre Dujols, sur lequel ce denier aurait eu son mot à dire, et ses ayant-droits à voir sur ses droits d'auteurs, pourquoi alors tout le monde extérieur à la petite cellule active ( Canseliet - Champagne) s'est-il tu et à laissé faire ?

 

Et s'il y avait eu une troisième homme " Monsieur X " le polytechnicien ? Que de sa fenêtre sur l'éternité, il ait pu prononcer une parole et le miracle de se produire ?

Dans sa radioscopie de 1978 (ah quelle date ici et là, à Paris dans un bureau de radio, à Rome dans les couloirs du Vatican, au Caire où se clôture l'ère des questions coptes, etc....) avec Jacques Chancel, Eugène Canseliet joue son va-tout de la sincérité et du respect de la consigne.

- Jacques Chancel : Mais Eugène Canseliet, au fond, Fulcanelli, qui est-il ?

 

- Eugène Canseliet : Oh c'était un homme considérable ! Pensez, il recevait tant de grands hommes, enfin, des hommes comme vous et moi, mais qui étaient célèbres, dont on lisait les noms dans les journaux.....

 

Plus loin :

- Jacques Chancel : Mais alors, Eugène Canseliet, vous connaissez son nom ?

- Eugène Canseliet : Aaaaahh nooooonnnnn !!!!!

 

Que le lecteur me permette un instant de ranger mon mouchoir ! La contorsion obligée du disciple presque collé devant l'obligation de donner un renseignement capital m'a fait hurlé de rire..... Et donc, j'en reviens au fil de ma réflexion.

Voilà bien Eugène Canseliet et sa croix. Obligé de perpétuellement camoufler l'homme considérable. Et quelle énergie de soutenir son attention sur le moindre propos. A 78 ans et demi, essayez-donc, vous m'en direz des nouvelles.....

La seconde préface du mystère des cathédrales contient aussi une perle du genre : je sais tout mais je n'écrirai pas ce que vous attendez que j'écrive....

 

Et à vous de découvrir la perle et de bien la savourer.

Nous avons un immense respect pour le sang-froid perpétuel conservé par le porte-flambeau de l'alchimie au XXème siècle. Tant décrié depuis son décès, jalousé par certains, raillés par d'autres....Peu importe, mais paix à son âme.

Revenons aux choses actuelles. 

 

Walter Grosse, ayant émis son verdict en conscience, a suscité au fond d'un hameau belge la réaction de mon prédécesseur Filostène Senior. Lequel m'a proposé, même pas incité, à produire le livre que d'aucuns décrient déjà.....

Et que diraient-ils si je publiais la suite ? Dans ces échelons qui parlent de la théorie, il faut d'abord poser un cadre à la réflexion philosophique, repartir au sources mêmes du langage, pour pouvoir s'appuyer sur un texte quelconque.

Et quel art pourra le mieux évoquer la racine de ce que les cabalistes ont le mieux ressenti : la langue verte.......

 

Nous devons trouver un vase, la chose est entendue. 

 

En alchimie, il est aussi question d'un jardin où semer pour faire croître.

En alchimie, il est surtout besoin d'une âme bien disposée, favorable aux souffles purs et dont la patience est à toute épreuve.

En alchimie, lorsque l'espace devient un coeur unique, effacant tout repère égocentrique, alors la Pierre peut choisir son Vase.

 

Si nous écrivons ce soir, c'est dans la mémoire de cet autre vieil homme dont les repères et la présence s'effacent peu à peu, dont la vie est ailleurs, et dont on doute déjà qu'il ait jamais existé..... 

Comme ce français, né en 1839 et qui s'est effacé en toute vraisemblance en 1923, et qu'il se soit appelé Pierre, Paul ou Julien peu importera.....

Le mythe Fulcanelli survivra aux interventions du colloque ; nous n'y ferons qu'une brève apparition, pour achever le témoignage nécessaire......

Nous allons maintenant refermer les pages de ce petit recueil de propos sur l'alchimie, en ce mardi saint qui il y a juste deux ans a coincidé avec le départ de Filostène Senior vers d'autres cieux.

 

A l'heure actuelle, nous n'avons pas encore décidé si Deneb Cygni reprendra ce même blog pour vous entretenir d'astrologie ésotérique, ce qui a première vue peut sembler inintéressant pour les alchimistes, mais qui sait.... Comme il a de la ressource, et des intuitions à déchiffrer le brouillard lui-même, il parviendra peut-être à se forger un nouvel auditoire.

 

Je remercie chaudement tous les intervenants qui se sont exprimés en faveur ou contre notre prise de parole, parfois perçue comme une menace ou un canular, mais sachez que je n'oublierai personne là où le destin m'appelle.

 

 

Filostène


 




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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 10:31

Voici quelques photos du Fulcanelli exhumé publiées en noir et blanc dans l'édition actuelle.

Paul-Decoeur.IMG_0001.jpg

 

L' ingénieur Paul DECOEUR  à Noël 1874. Agé de 35 ans.

 

 

 

 

 

chevaliers-de-l-enneade.IMG_0003.jpg ci-contre :

 

Samuel David COHEN LIDIAKOS en 1906 en visite chez un cousin à Bruxelles. Cinq ans plus tard, il entrera au service, temporaire, de Pierre DUJOLS de Valois.

 

cimetiere-ancien.jpg

 

Ce cimetière ancien ouvre la première partie : Fulcanelli exhumé (premier échelon de l'échelle d'Alchimie)

 

 

ulma-l--une.jpg

 

Dans l'esprit d'Egard Allan Poe, la matérialisation de la vision au sein même d de l'obscure matière boisée. Ou les deux aspects de l'Âme.

 


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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 09:31

Comme indiqué dans la page précédente, nous avons serré notre texte en faisant de sorte que nous ne soyons pas en " double épaisseur " avec les réflexions, les recherches, les déductions de Walter Grosse.

 

Ce génial chercheur portugais, qui est aussi un chercheur en alchimie pratique, a donné dans sa nouvelle édition : " LE PUZZLE  FULCANELLI"  nombre de précisions qui ne doivent pas être recherchées chez nous.

 

D'autre part, nous avons laissé au lecteur sa liberté entre les propos tenus dans notre livre. Nous savons que le temps est nécessaire pour admettre les conditions étranges dans lesquelles s'est forgée la personnalité du vrai Fulcanelli.

Et ce sont précisément ces conditions qui ont valu à Eugène Canseliet, fidèle disciple, de s'exprimer ainsi sur l'identité de Fulcanelli : " Que diront les futures générations à propos de l'identité du Maître ? " Et aussi : " Aucune identité patronymique, fut-elle la mieux choisie, ne proposera une solution satisfaisante à l'énigme de l'identité du Maître".

Derrière ces deux affirmations ou interrogations filtre une inquiétude à double sens. D'une part, l'ingénieur Paul Decoeur peut-il convaincre le lecteur d'aujourd'hui qu'il soit ce fameux alchimiste, devenu aujourd'hui un mythe moderne ?

D'autre part, comment éviter de voir encore revenir l'identification la plus ancienne : Fulcanelli = Champagne Jean Julien qui remonte à l'époque de la sortie des livres de l'alchimiste soit 1926-1930 ?

Eugène Canseliet a donné suffisamment de pistes solides à Walter Grosse pour démarrer son investigation systématique et donner lieu aux conclusions qui s'imposent d'elles-mêmes. Mais il s'est tu, restant fidèle jusqu'au bout, cachant parfois des pans importants du mystère, telle que l'implication de Jean Julien Champagne dans la recherche alchimique proprement dite et sa fascination pour l'art gothique et tout ce qui est médiéval.

 

Ces dernières données, révélées par Madame Geneviève Dubois dans le Fulcanelli dévoilé (que nous demandons de considérer avec beaucoup de bienveillance même si nous ne pouvons souscrire à son analyse d'Eugène Canseliet), nous permettent d'une part, de comprendre mieux Jean Julien Champagne (et Jean Artero dans son blog ARCHER référencé ici même a travaillé à compléter au mieux cette connaissance) et d'autre part comprendre aussi qu'Eugène Canseliet a masqué ce Champagne alchimiste pour mieux différencier l'artiste talentueux du vieux savant, Adepte, chercheur émérite, beaucoup plus âgé, qui fut à la base des deux livres tant admirés.

 

Suivons donc FULGROSSE dans sa révélation des contours assez précis du vrai Fulcanelli et suivons aussi Jean ARTERO, Mme DUBOIS, lorsqu'ils peuvent nous faire connaître mieux cet autre alchimiste que fut Jean Julien Champagne.

Non Eugène Canseliet n'a pas menti, ni même déformé la réalité.

Oui, le philosophe de Savignies a dissimulé certaines données, importantes, mais affirmé avec force tant d'autres, que nous pouvons comprendre ses choix. Il a évité de trop révéler Champagne afin que l'amalgame ne soit pas irréversiblement installé, comme l'avait voulu en son temps Robert Ambelain.

Y a t'il eu un autre secret, autre que la naissance de Fulcanelli, son état-civil, son pédigrée scientifique, sa vie assez discrète malgré tout ?

Nous devons bien sûr répondre que oui.

Le second secret consiste en ceci : que fit-il une fois en route sur le chemin des applications de la Médecine Universelle,  Pierre Philosophale adaptée au règne humain ?

Le secret est au-delà de la confidence publique. Secret d'Etat en quelque sorte, pour faire une paraphrase ! De quel état parlons-nous ?

L'état d'Adepte est pour beaucoup une pure fable... Rien de bien grave à posséder un secret de fabrication d'une pierre transmutatoire. Celle-ci est aussi pour tant de nos contemporains une pure fiction.....

Il n'y a pas d'Adepte, ni de transmutation : voilà pour rester politiquement correct.

Oui, nous penserions probablement comme celà, si ..... si nous n'avions pas été en contact avec nos prédécesseurs.

 

 


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