De Vulcain Solaire à Fulcanelli
A la fin de septembre 2012, paraîtra aux éditions de la Pierre Philosophale le livre dont vous voyez ci-dessus la couverture provisoire.
Ce livre apportera à la fois les précisions données par l'acquisition de la deuxième et dernière lettre retournée en son temps chez le libraire Parisien Pierre Dujols de Valois-Angoulème (1862-1926) et récupérée début des années 1930, par notre prédécesseur Samuel David Cohen Lidiakos, au terme de son enquête personnelle sur les témoins et les proches de Fulcanelli.
Dans ce livre, nous reprenons les témoignages qui ont étayé au cours du siècle dernier, la recherche de l'identité de Fulcanelli, comme aussi le rôle prépondérant et pour nous, incontournable, de son disciple Eugène Canseliet.
La lettre en date du 7 mai 1906 vient donc préciser l'identité réelle de l'ingénieur alors à la retraite, de manière indubitable.
Le lecteur sera surpris de voir surgir le rôle de l'écrivain Raymond Roussel (1877-1933) dans la génèse première des oeuvres aujourd'hui mondialement connues sous le nom de Fulcanelli.
Il prendra aussi connaissance de la proximité, autrefois signalée par Eugène Canseliet, de l'alchimiste parisien avec Pierre Curie, dont il est question puisque la lettre est écrite dans les jours qui suivent la disparition accidentelle et tragique du grand scientifique français.
D'autres personnalités sont aussi brièvement cités dans cette missive. Ils sont aussi l'objet d'une approche éclairante, dans la mesure de ce que nous avons pu trouver à leur sujet.
Ensuite, ce livre contient divers éclairages sur le contexte ésotérique de l'alchimie, la transmission immémoriale de ses données, diverses données sur la théorie et la pratique que nos anciens nous ont laissé en héritage.
La forme libre que nous avons donné à ce complément de témoignage provient de ce que seule la transmission orale comporte l'essentiel, et que l'écrit est insuffisant à " véhiculer ". Cette " information " concerne tant la " matière " que sa destruction alchimique indispensable.
Les bifurcations et déformations que comportent les écrits faisaient jadis (lors des initiations antiques et encore médiévales jusqu'à la grande cassure de la fin du XIVème siècle en Europe) l'objet d'objurgations, de mises en garde diverses, qui dans leur forme étaient susceptibles à rendre respectueux et timides les " apprenants ".
Aujourd'hui, sur les "autoroutes" de l'information, tout un chacun s'érige en juge de l'écrit, qu'il soit ésotérique ou simplement de communication courante.
Ce que ce " tout un chacun " ne voit pas, c'est que son jugement le dévie sur une trajectoire où il se prépare à la nuit, peut-être irréversible....
C'est pourquoi, à chacun d'entre vous, je vous souhaite la prudence du jugement, la philosophie la plus large, mais pas aveuglément confiante pour autant, en lisant tout livre quelqu'il soit !
Le nôtre n'échappe pas à la règle ésotérique suivante : révéler c'est cacher, taire c'est permettre de faire partiellement le chemin.
En vertu de quoi, effectivement, on nous reprochera donc de ne pas avoir tout dit. Nous sommes tenu à cet égard. Nous devons rendre des comptes, philosophiquement parlant bien évidemment, à nos amis qui espèrent que le moindre écrit en alchimie, ou en ésotérisme plus généralement, respecte la règle énoncée ci-dessus.
Si aujourd'hui, dans la continuité des recherches et écrits de Walter Grosse, il est permis de donner l'identité civile de Fulcanelli, c'est parce qu' en son temps, Eugène Canseliet a donné suffisamment de renseignements, qui, tels des petits cailloux sur la route, ont permis cette identification.
Eugène Canseliet, attendri par l'attitude de la jeunesse admirative des oeuvres de Fulcanelli, a laissé se déposer de son mouchoir de route, les petites pierres qui ont permis à Walter Grosse de patiemment faire les recherches dont il a tenu informé les lecteurs d'internet par son premier blog entre 2006 et 2009. Puis, il a publié son résultat dans : Fulcanelli, un secret violé. Ensuite, en 2011, il a précisé encore dans son second ouvrage, une foule de détails qui permettent d'affirmer l'équation : Paul Decoeur = Fulcanelli.
Pour notre part, notre blog en atteste largement, nous avons pu bénéficier de pièces qui viennent en confirmation, non seulement du bien fondé des déductions du Sherlock Holmes portugais, Walter Grosse, mais aussi, de TOUTES les petites pierres laissées sur le chemin par Eugène Canseliet.
Vous en tirerez vos conclusions, amis lecteurs.
Je vous remercie de votre visite sur ce blog, en cette fin d'août 2012.
Je dédie spécialement cet ouvrage à TROIS personnes :
A Eugène CANSELIET (1899-1982) pour l'immense travail d'alchimiste et d'homme d'esprit et de coeur qui a suscité tant de vocations, dont la nôtre ;
A FILOSTENE SENIOR , sans qui nous n'aurions jamais rien écrit ;
A Walter GROSSE (1976), grâce à qui la véritable Vie de Fulcanelli peut enfin reprendre du relief, de la couleur et échapper aux interprétations de toute nature ;
Il est temps de signaler le lien avec les éditions de la Pierre Philosophale, sur la page relative à la publication dont il est question ici :
Enfin, remerçions particulièrement encore deux personnes sans qui la deuxième lettre n'aurait pu être diffusée :
mon cher ami Laurent,
la grande Dame du Dauphiné, discrète alchimiste, mais Dame de la Vigilance, dont l'esprit de vérité est dans la stricte conformité du Chemin.
Merci à tous.